Prendre le contre-pied
Tu connais mal la valeur de ce que tu fais.
Tu ne sais plus si ce que tu écris vaut vraiment la peine de l’être.
Écrits couchés sur papier ou le clavier de ton ordinateur,
En proie aux doutes, tu interroges. Beaucoup. Souvent.
Tu croise et rencontre de nombreuses personnes :
Elles ont chacune un point de vue sur tes textes,
Plus encore sur ta démarche : écrire, envers et
contre tout. Les stéréotypes et préjugés,
Contre toutes ces langues bavardes qui jugent.
Plutôt pour un « vrai » travail. Sonnant. Trébuchant !
Mais tu es lancée.
Ça fait un moment que ça gronde, plus ou moins bas.
Un moment que tu espérais ce qu’il advient,
aujourd’hui. Et un long moment que « ça écrit… »
Idées logées dans la tête, à celles, posées,
parfois maladroitement sur le moindre papier.
De cette manière, par l’écrit, tu t’exprimes mieux.
Pas prête de s’arrêter. Abandonner ? Jamais !
Prendre le contre-pied de conseils qui ne te
correspondent pas. Prendre le contre-pied d’une
forme de nature qui freinait, et qui bloquait.
Prendre le contre-pied d’une fatalité.
C’est tout vu, décidé : au présent tu saisis
ta chance et ton désir profond. Les textes te
parant sont multiples et variés. Même si l’habit
ne fait pas le moine, combien pour toi, c’est certain,
si tu t’y tiens, l’écriture, fera l’autrice.