Quitter le monde de Douglas Kennedy
Durant une bonne moitié du livre de Douglas Kennedy, une multitude de péripéties, plus ou moins graves, se multiplient. Pourtant, le lecteur n’a pas vraiment l’impression, ni d’avancer, ni d’être touché… C’est sans doute que les relations entre les protagonistes sont alors superficielles. Et qu’à l’aune de l’autre moitié du texte, alors qu’un évènement des plus importants se déroule, nous nous retrouvons propulsés au milieu de personnages qui, tous, tentent de vivre au mieux, de faire avec les duretés qu’ils traversent ou ont traversé. Aucun des protagonistes n’est dupe, tous respectent les blessures de chacun. Et ils en ont vécu des drames, des tragédies desquelles personne ne se relève.
Alors que l’espoir semble enfin se profiler pour l’héroïne, Jane Howard, la voilà confronter à une ultime épreuve, épreuve où les tensions sont à leur comble.
Douglas Kennedy emmène ses lecteurs aux États-Unis, au Canada et en Allemagne, au gré des événements. Brosse le portrait de nombreux personnages secondaires, tous, sont en lien avec l’héroïne. Cette dernière, avec volonté et caractère, finira peut-être par trouver une forme d’apaisement.