Pourquoi ce site ?
Après la création de deux blogs consacrés à divers textes, blogs à la fréquentation intime, et suite à ma critique sans concession de ces derniers, j'opte pour la fin de leur mise à jour et de leur publication.
Avec ce site, je tiens à vous faire part des projets qui m'occupent, des collaborations possibles ou, "tout simplement" du travail d'écriture qui m'anime.
Ainsi, après un an d'un site s'apparentant plus à un site "vitrine" , il devient un moyen d'achat direct.
Vous pouvez donc acquérir les articles, ou
les offres proposées ici, directement,
en complétant votre "panier".
La présentation détaillée de chaque possibilité, vous permet d'affiner vos choix.
Un simple clic sur l'offre choisie, un email à cecile.gillet2021@gmail.com, ou encore en passant par les réseaux sociaux, vous pouvez préciser votre commande.
Enfin, je tente ici une ouverture, sur la base du volontariat et selon un choix individuel, celle de partager d’autres extraits de textes que les seuls miens, via le forum.
Plus que de permettre à tout un chacun de s’exprimer librement dans cette rubrique, je voudrais mettre l’accent sur les personnes qui, comme moi, ont rencontré ou rencontrent encore certaines difficultés du point de vue de la « santé mentale… »
Ainsi, si je parviens aujourd’hui à surmonter quelque peu, ce qu’il faut bien appeler un handicap, d’autres personnes y parviennent également.
Seules ou, bien souvent, grâce à des soutiens et à leur entourage.
La rubrique « c’est dans la tête » devrait permettre des éclairages, des « focus » sur ce que sont et font d’autres individualités. L’idée étant, qu’ensemble, nous formons, « bon an, mal an » une sorte de « famille », un groupe plus fort à plusieurs que seul.
Banalité? Certes, mais surtout constat.
J’espère que chaque internaute passant par ce site, pourra mieux comprendre ce que peuvent être les pathologies psychiatriques. Et donc, mieux les accepter et les tolérer.
Parfois, avec un peu de recul ou d’humour… Pour en finir avec la peur.
POURSUITE
Ma pratique d’écriture n’est pas récente… J'ai régulièrement participé à des concours ou à des ateliers. Quand, par ailleurs, je poursuivais la rédaction de récits plus intimes et singuliers, dans des formats différents. Toujours avec la volonté d’atteindre l’essentiel, l’essence des êtres et des situations. Même dans ce que la vie et le quotidien ont de banals. Des retours, positifs, concernant ces textes amateurs, ainsi qu’un réel désir de m’exprimer par l’écriture, m’encouragent à en faire davantage et à octroyer plus de temps à ce travail.
L’écriture du livre « Histoire d’une HDT », premier livre auto-édité, nécessitait la création d’une micro-entreprise. C’est donc naturellement que j’ai voulu relever ce double défi : la création de la structure qui me permettait de vendre cet ouvrage, le pari que cette micro-entreprise perdure. Je reste confiante, puisque je me situe encore au début de l’aventure.
La révélation « au grand jour » de ma pathologie, n’a pu se faire qu’après un certain nombre d’années… 18 ans pour être précise. L’âge d’une majorité, un âge où l’individu devient responsable de ses actes. Ainsi, au moins symboliquement, j’ai souhaité agir sur ce handicap, le maîtriser pour moins le subir.
Quelques livres lus au cours de l’écriture/ré-écriture de Histoire d’une HDT.
Lus par un hasard bien heureux, sur une pulsion, ou d’après des recherches, afin d’éclaircir des points particuliers pour mon livre, et répondre à certaines de mes interrogations. Ces livres, présentés non par ordre chronologique mais par thèmes, ont, tous à leur façon, permis d’aboutir au texte que je vous propose.
Avec, « Le bal des folles », de Victoria Mas et « Demain j’étais folle », de Arnhild Lauveng, j’ai pu définir vers quel « genre » de narration je ne voulais ou ne pouvais pas aborder. Ainsi, le livre, pourtant bouleversant, de Arnhild Lauveng, m’a confirmé ce vers quoi je ne voulais pas me diriger, à savoir un témoignage « pur » sur sa propre pathologie. Trop d’émotions, à la lecture du livre, auraient pu aussi être trop présentes lors de l’écriture de mon ouvrage, et auraient donc pu me freiner dans son écriture.
Il me fallait donc traiter ce sujet, sensiblement proche, avec plus de distance et de recul. Pour l’ouvrage, « Le bal des folles », le sujet et la manière dont il est abordé ( le sort par lequel étaient « soignées » et exhibées les femmes « hystériques » au 19è siècle par le docteur Charcot et son équipe) m’ont attiré ; et même si ce sujet n’est pas exactement le même que celui de mon livre. Pour être précise, la forme et le choix narratif d’évoquer plusieurs personnages m’a guidé. Cependant, à mon sens, et pour que le lecteur s’y retrouve, je devais me limiter à un certain nombre de personnages. Et ne pas les démultiplier.
C’est le cas avec le livre d’Olivier Adam, « Dessous les roses ». L’auteur, et avec lui les personnages, s’interpellent, débattent jusqu’à la dispute, sur la question de la liberté de créer, la liberté d’expression. Surtout quand celle-ci aborde des sujets personnels, privés, qui embrassent de fait de « vraies » personnes de la vie quotidienne. Le souhait de respecter chaque personne de mon entourage, proche ou lointain, aura probablement orienté mon récit. Chaque protagoniste évoqué, voire omis, l’a été dans l’objectif de nourrir l’histoire, d’incarner, avec j’espère la juste distance, chaque personnage fictif.
Pour achever cette liste, et alors que nous avions trouvé une structure narrative rythmée et fluide, j’ai acheté dans une bourse aux livres, « à l’aveugle », dans le sens où j’ignorais tout de ce texte, de son histoire à la forme de son récit, « Vernon Subutex », de Virginie Despentes. Quelle belle surprise ! Quel appui invisible ! Découvrir que la succession de points de vue, dans la forme de son livre, chaque chapitre épousant celui d’un personnage, et que cette construction « fonctionnait » et permettait aux lecteurs de vivre à travers les personnages, comme en immersion, m’a vraiment encouragée ! La forme d’« Histoire d’une HDT », si proche, devint soudain prometteuse…